Dire à l’autre de son vivant
Que l’on l’apprécie
Que lui ou elle
Est exceptionnel
En soi tous les deux
Chacun d’eux est important
L’on peut ne pas avoir le temps
Naissent les fleurs dans les champs
Et demain ne sont-elles plus
Vient vite l’orage de l’automne
N’a-t-on le temps d’y penser
De bien comme l’on voudrait
S’y préparer et se parer
Faire tous ses vœux
L’on voit seulement avancer
L’heure du temps qui presse
Et qui parfois oppresse
Le temps d’une heure limitée
Et l’on est pris de cours
Et vite en soi restreints
Retenus là. Sans souffle et sans vie.
Peut cela sembler dramatique
Mais n’est-ce la vie fantastique ?
Vous et moi sommes uniques
Vit-on quand l’autre vit
Meurt-on quand l’autre meurt
Meurt en soi quelque chose
Une partie de soi
N’est-on dans l’isolement
Forme-t-on une famille
N’est-on seuls dans sa ville
Vois-je si tu m’éclaires
Ne vois-je sans lumière
Et quand s’éteint en soi
La lampe de son miroir
C’est que là est la fin
D’amour a-t-on tous faim
De justice assoiffés
La paix est en sa main
Le pain de son voisin
Ne le mange-t-on seuls
Doit-on le partager
Et qu’il se multiplie
Pour des cœurs alléger
Dire à l’autre de son vivant
Que l’on l’apprécie
Que lui ou elle
Est exceptionnel
LMA, 30/04/25, 07 :29

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.
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Ma chère Lucienne, ce texte est pour moi ce matin rappel de ‘choses’ essentielles, en ce monde où l’individualité est fléau.
Merci à ta plume. Puisse-t-elle celle-ci rester alerte pour écrire sur la page de ton cœur d’où naissent les mots, comme des maux.
&
“Vit-on quand l’autre vit
Meurt-on quand l’autre meurt
Meurt en soi quelque chose
Une partie de soi
N’est-on dans l’isolement
Forme-t-on une famille“