Dire à l’autre de son vivan – Lucienne Maville-Anku

Dire à l’autre de son vivant

Que l’on l’apprécie

Que lui ou elle

Est exceptionnel

En soi tous les deux

Chacun d’eux est important

L’on peut ne pas avoir le temps

Naissent les fleurs dans les champs

Et demain ne sont-elles plus

Vient vite l’orage de l’automne

N’a-t-on le temps d’y penser

De bien comme l’on voudrait

S’y préparer et se parer

Faire tous ses vœux

L’on voit seulement avancer

L’heure du temps qui presse

Et qui parfois oppresse

Le temps d’une heure limitée

Et l’on est pris de cours

Et vite en soi restreints

Retenus là. Sans souffle et sans vie.

Peut cela sembler dramatique

Mais n’est-ce la vie fantastique ?

Vous et moi sommes uniques

Vit-on quand l’autre vit

Meurt-on quand l’autre meurt

Meurt en soi quelque chose

Une partie de soi

N’est-on dans l’isolement

Forme-t-on une famille

N’est-on seuls dans sa ville

Vois-je si tu m’éclaires

Ne vois-je sans lumière

Et quand s’éteint en soi

La lampe de son miroir

C’est que là est la fin

D’amour a-t-on tous faim

De justice assoiffés

La paix est en sa main

Le pain de son voisin

Ne le mange-t-on seuls

Doit-on le partager

Et qu’il se multiplie

Pour des cœurs alléger

Dire à l’autre de son vivant

Que l’on l’apprécie

Que lui ou elle

Est exceptionnel

 

LMA, 30/04/25, 07 :29

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (789)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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6 Commentaires
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Paige Husson
Membre
6 mai 2025 14 h 56 min

Ne pas perdre une occasion de dire combien on aime quelqu’un. Je n’ai pas eu le temps de le dire à mon père : ratée l’occasion de la réconciliation…

Odile Stonham
Membre
5 mai 2025 15 h 38 min

Lucienne, quand mon père était malade et que nous savions tous ainsi que lui, qu’il allait partir un jour, j’ai eu l’occasion de lui dire que je l’aimais. Je ne sais pas s’il m’a entendue car il était perdu dans ses pensées… Mais cela m’a fait du bien de lui dire ces mots.