Tu finiras bien par venir, arrête de tergiverser, tout n’est pas fini
Et la vie revient toujours, le désespoir du monde qui nous inscrit
Sur des listes électorales comme des veaux pour l’abatage ne doit pas t’effrayer
Nous sommes la douceur du temps qui passe sur la terrasse du ciel
Cherchant dans les nuages à se frayer un chemin de soleil.
je n’aurais pas pu tout en tirer comme je voudrais
Alors j’ai dessiné au crayon à bleu pour un sourire dans tes yeux cette atmosphère
Où le cercle nocturne se retrouve pour élaborer de nouvelles stratégies
La politique des fleurs et des cactus des autorités de l’esprit, la police du Karma
Tout cela m’ai totalement étranger, d’ailleurs c’est de cela dont je ne veux pas chez moi
De leur calvaire à vivre, de leur désespoir dégoulinant, de leur petite haine fondée
en triomphe de la grosseur d’un porte-feuille ou de l’émail d’un dentifrice.
J’ai des ardeurs monotones qui emplissent de tristesse la pièce
Des colères funambules qui se rebellent contre le point de rupture
Pourtant tout ce qui monte doit redescendre c’est inévitable
Mais je veux tellement voir l’espace caresser le parfum des étoiles
Sortir ma conscience des choses qui nous entourent et nous nourrissent
Roméo et Juliette sont une affaire politique bien plus intéressante
Que leurs soaps fiscalisées je m’ennuie a mourir devant la télé
Sinon le match d’hier était aussi très long et j’ai regardé tintin en Amérique.
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