Elle se promène et se repaît.
De tous ces âges hors calendrier.
Que les temps veulent oublier.
Ses pas s’enlisant dans ce marais,
Qui la noie, en écoule la notoriété.
Elle patauge vers sa servitude.
Qui l’épargne et la barbouille.
Avec sa poésie qui se dénude.
Elle qui transpire et s’embrouille
Avec sa toute franche désuétude.
C’est elle qui vous abîme l’esprit.
Que vous oublier et qui revient.
Dans sa fatalité ordinaire, définie
Elle épie votre torpeur et la dépeint.
Dans cet espace sidéré et sa folie.
Elle seule garde ce qui fit et fut.
Nos songes démodés et les autres
Qui gémissent dans cet inconnu.
Là où notre mémoire se vautre
Dune existence apparente, déchue.
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Oui les dunes difficiles de l’existence, poème mystérieux qui est majeur. Merci pour ce beau récit ami poète…