Dans quelques semaines au plus tard et je l’espère,
L’ouvrage que je fais pour ton fils sera fini.
Oui ma Viviane et de ta part, sa propre mère,
Je lui offrirai cette écharpe au point de riz.
Parce que tu es partie loin de nous à jamais,
Nous penserons fort à toi le jour de Noël.
Au fond de moi, je sais que je serai moins gaie
Et que cette fête pour nous tous sera la moins belle.
Que tu vois l’écharpe finie, j’aurais aimé.
De la voir portée par Clément t’aurait ravie
Toi dont la santé, de plus en plus, déclinait.
Toi dont le corps, usé, disait non à la vie.
Bien trop tôt hélas, ma bonne fée, tu es partie
Sans savoir que cette écharpe serait tricotée.
Qu’elle serait là un cadeau pour ton fils chéri.
Un cadeau venant de là-bas, l’autre côté…
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Votre Viviane voit tout de là où elle se trouve. Son corps est parti mais son âme est éternelle.
Merci pour ce partage exprimant des sentiments nobles et une action sage !