| a șaisprezecea zi
Rezumat Virgil Morel, personajul principal, se internează într-o clinică psihiatrică la indicațiile medicului său curant, Julien, prieten cu doamna Adelaide, directoarea clinicii, cu care acesta are o relație de dragoste tensionată. Dorind să scape de ea, el o omoară, punând totul în spatele lui Virgil. Urmează o investigație psihologică complicată, condusă de comisarul Marquette.
Cei doi, se vopsiseră unul pe celălalt. Virgil devenise un bărbat fermecător, Julien unul respectabil. Practic, cei doi bărbați deveniseră de nerecunoscut. Muncă grea pentru poliție! După o săptămână, părăsiseră biroul pentru prima dată. Nu mai aveau provizii. Intraseră în primul supermarket și cumpăraseră, cu banii lui Virgil, mâncare, frigider pentru mașina lor și apoi umpluseră rezervorul auto la cea mai apropiată benzinărie. Trecuseră, fără probleme, de barajul poliției și schimbaseră direcția spre Paris. Se gândiseră să petreacă ceva timp în Anglia. În orice caz, era mult mai sigur. La ieșirea din Toulouse, descoperiseră undeva în mijlocul unei vaste câmpii, o benzinărie modernă, cu restaurant, două bancomate, personal feminin și multă liniște. Nu era nicio mașină în apropiere, nici pe drum. Era momentul potrivit pentru a lovi. La vederea pistolului, femeile de la casele de marcat leșinaseră, iar celelalte se aruncaseră la pământ. Virgil golise casele de bani, scoțând CD-urile, care conțineau imagini ale camerelor de supraveghere. Julien trăsese câteva focuri în aceste camere, apoi plecaseră repede. Din bancomatele luaseră mai mult de trei sute de mii de euro, iar din „case” cam o sută de mii, suficient pentru o lungă perioadă de timp. Fuseseră norocoși. Era mai rău cu somnul. În toate hotelurile sau pensiunile era necesară cartea de identitate a turistului. Dar cărțile lor de identitate erau puse sub urmărire și nu puteau risca să fie depistați foarte repede. – Dormim în mașină! sugerează Virgil. Este destul de mare! Virgil a transferă banii din cutii într-o valiză, pe care o lăsă între scaunele din spate. La fiecare sută de kilometri, schimbau locul de conducere, încercând să treacă neobservați. Cu cât se apropiau de Paris, cu atât emoțiile creșteau în intensitate. Făcuseră doar două sau trei opriri pentru țigări și cafea și, odată, pentru o piață mare, în locuri izolate și comandaseră direct din mașină. Ascultau buletinele de știri la radio oră după oră și se distratau atunci când știrile erau contradictorii. Julian avea mai multe cărți de identitate în portofel, „luate” de la bolnavii săi, și se gandea să folosească una la trecerea cu bacul în Anglia. Trecerea cu bacul se putea face online, din orice cafenea, indicând numărul mașinii, marca și numele șoferului, precum și o copie scanată după cartea de identitate. | le seizième jour
Résumé Virgil Morel, le personnage principal, se rend dans une clinique psychiatrique selon les instructions de son médecin, Julien, un ami de Mme Adélaïde, la directrice de la clinique, avec laquelle il entretient une relation amoureus tendue. Voulant se débarrasser d’elle, il la tue, mettant tout en place derrière Virgil. Suit une enquête psychologique compliquée, dirigée par la commissaire Marquette.
Une information, répétée heure après heure sur toutes les stations de télévision, elle faisait référence aux deux fugitifs, Virgil et Julien, avec leurs biographies et images. La police métropolitaine avait installé des barrages routiers sur toutes les routes nationales, contrôlant, principalement, les voitures Mercedes. – J’étais sûr! dit Julien. Ils ne savent pas que nous voyageons avec une Land Rover! On traverse leurs barrages comme à travers du fromage ! Nous devons juste changer notre apparence! – Comment? – Nous nous laissons des barbes et nous nous teignons les cheveux! Quelque part sur ici Henriette avait de la peinture pour cheveux! Dans un placard, ils avait trouvé la peinture pour cheveux en question, plusieurs tubes jaune et blanc, pour les cheveux blonds et gris. – Je me choisi le blond! dit Virgil. J’ai les yeux bleus, je pense que ça me va parfaitement! – Oui, tu es plus jeune. Moi, le conducteur, je dois être plus vieux, bien sûr. Faisons-le! Les deux, ils s’étaient peint les uns les autres. Virgil s’était transformé en un homme charmant, Julien en l’un respectable. Fondamentalement, les deux hommes étaient devenus méconnaissables. Dur travail pour la police! Au bout d’une semaine, ils avaient quitté le cabinet médical pour la première fois. lls n’avaient plus de fournitures. Ils étaient entrés dans le premier supermarché et avait acheté, avec l’argent de Virgil, de la nourriture, un réfrigérateur pour leur voiture, puis, avaient rempli le réservoir de la voiture à la station-service la plus proche. Ils avaient passé , sans problèmes, le barrage de la police et avaient changé de direction pour Paris. Ils avaient pensé passer pendant un temps en Angleterre. En tout cas, il était beaucoup plus sûr. En sortant de Toulouse, ils avaient découvert, quelque part au milieu d’un immense plaine, une station-service essence moderne, avec restaurant, deux distributeurs automatiques de billets, du personnel féminin et beaucoup de silence. Il n’y avait pas de voiture dans les environs, ni sur le chemin. C’était le bon moment pour frapper. À la vue du pistolet, les femmes à la caisse enregistreuse s’étaient évanouis et les autres s’étaient jetées à la terre. Virgil avait vidé les boutiques de l’argent, en prenant les CD, qui contenaient des images des caméras de surveillance. Julien tirait quelques coups de feu dans ces pièces, puis ils étaient partis vite. Des guichets automatiques ils avaient tiré plus de trois cents mille euros, et des „maisons” environ cent mille, assez pour longtemps. Ils avaient de la chance. C’était pire avec le sommeil. Dans tous les hôtels ou maisons d’hôtes, c’était nécessaire le carte d’identité de touriste. Mais leurs cartes d’identité étaient recherchées et ils ne pouvaient pas risquer d;être attrapés. – Nous dormons dans la voiture! suggère Virgil. C’est assez grand! – Oui, mais ça peut attirer l’attention. – Nous cherchons une femme? – Pire, car elle peut se souvenir de nos visages. Nous devons conduire sans nous arrêter, une fois vous, une fois moi! Jusqu’à l’Angleterre. – N’est-ce pas la même chose en Angleterre? – Non, le danger n’existe que dans les aéroports. Personne ne vous arrête dans les rues si vous suivez les règles de circulation. Je te le dis d’expérience! – D’accord, mais moi, comme tu le sais, je ne peux pas conduire sur la gauche! – Je ne savais pas non plus, mais j’ai appris! Laisse les bêtises et compte l’argent! Et se débarrasser de ces boîtes des guichets automatiques. Ils attirent attention! Virgil transfèra l’argent des boîtes dans une valise qu’il laissa ensuite entre les sièges arrière. Tous les cent kilomètres, ils changeaient le lieu de conduite, en essayant de passer inaperçus. Plus on se rapprochait de Paris, plus les émotions grandissaient en intensité. Ils n’avaient fait que deux ou trois arrêts pour des cigarettes, café, et pizza, dans des endroits isolés et avaient commandé directement de la voiture. Ils écoutaient les bulletins de nouvelles à la radio, heure après heure et ils s’amusaient lorsque cette nouvelle était contradictoire. Julien avait plusieurs cartes d’identité dans son portefeuille, “prises” de ses patients, et songeait à en utiliser une pour traverser le ferry en direction de l’Angleterre. La traversée en ferry pourrait se faire en ligne, depuis n’importe quel café, en indiquant le numéro voiture, la marque et le conducteur, ainsi qu’une copie scannée sa carte d’identité.
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