Il y a une femme en chacun, c’est la mère.
Cette partie de moi qui me hante et me nie
En tant que vivant, me préférant mort.
Et il y a, alors mon ami, un idéal qu’il faut croire
C’est ce grand homme qui sommeille en chacun
Le citoyen du monde qui se révolte et ordonne
Ô commandant, brave soldat, lève-toi en mon sein
Et soulève le glaive d’une destinée pour la nation et le peuple.
C’est dans cette valse là que je me sens pris.
J’aurais voulu faire danser ma mère une fois
Et être assez d’un homme pour changer le monde,
Mais je suis un enfant de l’art poétique, en somme.
Rien ne peut m’élever maintenant au rang des héros.
Je suis un chanteur de peines en collier et de drames,
Dans une lumière douce et lunaire de fin des festivités;
L’automne s’envole sur une feuille jaune comme une photo.