Homo Sapiens – Alexandre Alpeyrie

Ma plume est morte ce matin… Je l’avais prise à Quetzalcoatl Il avait hurlé de douleur. Je me souviens.   Et de son sang coulait ma langueur…. Impossible d’être un être de lumière si la plume magique Devient un remède nostalgique À une très supportable horreur   C’est un honneur que d’être en transe Et … Lire plus

Le télescope et la plume – Alexandre Alpeyrie

Le télescope et la plume Paradis et Enfer, quel cruel équilibre… Quand j’ai cru que la Nuit faisait de moi un homme libre ! Ivre de désespoir, je hurlais à la Lune Et un affreux miroir inspirait ma plume …. Et pourtant …. Le jour est ennuyeux, la lumière y est triste ! Et le … Lire plus

Souffle – Alexandre Alpeyrie

NÉ DE NOUVEAU … alors, l’homme reçu l’Esprit Saint en son cœur ouvert à Dieu C’était une lumière douce et déterminée qui entrait en son sein, longuement, inondant ton son être de bonheur L’homme pleura. Il pleura de joie, s’offrant ainsi à Dieu Puis, l’homme dormi. Il dormi longtemps À son réveil, la lumière réfléchie … Lire plus

Poème pour ailes – Alexandre Alpeyrie

Elle, c’est Gisèle Elle m’enveloppe dans ses ailes d’ange Ses ailes d’ange du Paradis Me libérant de la folie Elle me prend dans ses serres et m’emmène voir, L’Univers Que j’observe le soir, sans soleil Mais elle brille de mille feux Et me guide gentiment vers Dieu Avec elle plus de poète maudit Et devant … Lire plus

Poètes maudits – Alexandre Alpeyrie

Poètes maudits Il y a les malades, les fous Ceux qui ne marchent pas comme vous Les lèvres fiévreuses buvant le calice de mauvaise vie Ce sont les poètes maudits ! Vous croyez les connaître, aimeriez-vous vivre leur vie ? elle n’est ni enviable ni esthétique pourtant La vie de ceux qui écrivent la nuit … Lire plus

La petite marchande de bonbons – Alexandre Alpeyrie

Sur un tabouret, au coin d’une rue new-yorkaise Elle fait face à son carton Assise, là, au centre de la foule new-yorkaise Son carton est rempli de bonbons   Elle n’a pas l’air triste ni mal à l’aise Ici, chacun se débrouille comme il peut Dans la grande marée new-yorkaise Elle n’existe que si peu … Lire plus

Amoureuse, nue-mer, ô masquée… – Alexandre Alpeyrie

Amour, nature et liberté Joli pistil de ton sein nu Épanouie telle une fleur Offerte, mais quel bonheur De toucher, fermes, tes cuisses écrues Le soleil brûle et peau humide Appelle aux baisers passionnés Dans cet été, dans cette nature Plage, coquillages et liberté Personne ne voit et c’est bonheur Les ébats de deux amoureux … Lire plus

Comme un cœur ❤️ – Alexandre Alpeyrie

Comme un cœur Comme un cœur qui saigne Pendu, accroché là Se souvenant d’amitiés et de guitares Avec une jeune amour dans les bras Promettant des plaisirs futurs Et finalement le destin d’une fin Et d’un cœur qui saignera Pendu, accroché là Qui, désespéré, attendra Lors de tristes amitiés et de triste guitares Sans amour … Lire plus

Le chien – Alexandre Alpeyrie

Je suis triste comme si je n’avais rien Je suis battu comme un chien Et je suis un bon petit chien J’agace à toujours montrer mon attachement À mes maîtres Je suis l’homme animal qui est mal Rien dans les nuages ne me fait rêver Je leur préfère tellement un ciel pur La nuit Pion … Lire plus

Chanson pour Maman – Alexandre Alpeyrie

Chanson pour Maman (Parlé) Ma maman s’habille le matin. Elle sort de la douche en peignoir. Elle s’est réveillée tôt. Et maintenant, elle se prépare.. (Chanté) Met un chapeau lui dit l’oiseau Met un bijou lui dit le chou Met des chaussures lui dit l’azur Met des chaussettes lui dit la chouette Met une jupe … Lire plus

L’éther – Alexandre Alpeyrie

Et la terreur tourne et tourne dans ma tête Mille pensées fébriles ; tu sais, pour être honnête Je ne peux plus supporter l’idée de ne pas flotter dans l’air Rester là, assis dans l’éther   Ne plus sentir mon poids, revenir en arrière… … épouse de l’enfant, mère à corps perdu J’étais là, dans … Lire plus

Le vautour – Alexandre Alpeyrie

Paradis, paradoxe, que comprendre à ceci ? j’ai vécu entièrement, entouré de bonheur Il y avait un grand soleil pour sécher tous mes pleurs J’ai vécu, je le sais, j’ai vécu cette vie Mon Dieu qu’elle était belle et plus belle aujourd’hui Mais demain ? Aurai-je oublié le bonheur de l’instant ? Serai-je comme au … Lire plus

Malades – Alexandre Alpeyrie

Malades Nous sommes malades Elle est malade Je suis malade Nous ne ferons pas l’amour Oiseau malade Pigeon malade Poisson malade Qui flotte La maladie s’est emparée du monde Pétrole, Covid et somnifère À cela il n’y a rien à faire L’ignorance grossière des personnes Qui, décidément, ne sont personne Viens à la pharmacie Il … Lire plus

Terreur nocturne – Alexandre Alpeyrie

Complètement fou… Barre-toi de ma tête, saloperie ! Laisse-moi dormir 😴 là j’t’arrête elle me dit La saloperie Tu crois faire fuir un démon qu’a la gniaque ? J’ai faim et je me nourris des boyaux Des méandres de ton cerveau 🧠 T’es beau c’est faux !! Le diable peut s’habiller en Prada Ça ne … Lire plus

Le Monde est malade – Alexandre Alpeyrie

  Le monde meurt ( la bêtise) Le monde est malade Il fume trop, il boit des breuvages cruels Il pisse, appuyé sur un mur Dans une laide ruelle, ivre, le monde titube sur son axe… Il va tomber, d’une raideur imbécile Indécis du passé, ignorant son histoire Le peuple trop nombreux, qui l’a tellement … Lire plus

L’araignée – Alexandre Alpeyrie

Il est temps de construire un paradis En s’envolant brutalement de l’Enfer Tel une fusée expérimentale Atteindre le sublime du mental   À tes rires…   Moi, mes pleurs ont plus de sens Maintenant, je sais l’herbe sous mon pied Il foule le sacré de ta terre. Retournée. Esprit, es-tu las…   Non ! Je … Lire plus

« Frimas » – Alexandre Alpeyrie

Trouver sa raison d’exister Et l’affirmer aux yeux du monde Pour ne pas faire fainéant De toute façon tout le monde ment Je ne suis pas un type sérieux Alors moi je fais l’artiste Il faut bien être à sa place La tienne n’est pas vraiment plus triste Et je suis celui qui est à … Lire plus

1992 – Alexandre Alpeyrie

1992 Ma nuit est éteinte, mes rêves sont morts J’étais jeune, c’est passé tellement vite… Les guitares hurlaient dans mes oreilles Devenues sourdes… Non ! Mon âme n’a pas vieilli d’un pouce Mais la musique est morte Et ne peut m’arracher que des larmes Dieu… que les filles étaient belles et violentes ! Cheveux colorés, … Lire plus