Rosace Eternelle – Olivier Gatin

Il me sidère ce moment entre deux eaux sombres et troubles
Comment je me rappelle de ça – ça ! ça ramène des roubles
Da de ça à là comment je fais des sous avec des trous dans le pull
Mon style le comprennent pas – de toutes façon c’est nul…

Je pratique une poésie authentique possi de lettres algébriques
La fabrique est à 100, pour sang des poèmes comme des briques.
Dans le mur j’ai peint une porte à la bombe infrarouge
Leur KKK je m’en fais pas comme du 666. Kill Illimité – des bouges
Au sommet de la pyramide – dans ma cible des rouges des RN je roule vite
Big brother plan je flotte dans la mer de l’éternité – comment faire de la dynamite
Des comatiques veulent être les catalyseurs d’une époque niqué de la tête au pied
Snuff movie dans toutes les télés c’est devenu tellement banal à dire
Le pire c’est qu’ils veulent le devenir des gros SS parce que le style sombre brille
Des barres joli! barbouze on se barre de bar sous Bar haute tension tout l’arsenal
J’ai marqué mon temps avec des son de l’anarchie des pauvres pas de bananes ici
L’énergie dont je parle fume dans les esprits d’un truc insensé ou jamais vu
Va – les frères ne comprennent jamais ce que j’ai à dire parce qu’ils veulent pas le voir
Comment tu parles autrement de l’amour si c’est pas pour dire je t’aime.

On se serre les coudes pour sourire d’un soap dans un asile psychiatrique
Des lunettes fumées balle de fusil en bandoulière on brille de notre chic
chaque zic fait l’effet d’un appel d’air dans cette défonce blonde
Blague à part ne parle pas de ma chitine elle est froide et blême
Je rejoue la chanson des rumeurs qu’on dirait des oiseaux de malheurs
des corbeaux qui n’ont que le nom sinon boursouflées de haine c’est triste
Ici y a pas de paix pas de justice alors j’allume les étoiles comme dans GTA
Grande théorie Apprise avec le temps qui passe je suis juste mort de rire
Je me souviens qu’elle me dit “mange tes mords” je suis déjà sauvage et libre
La pureté je l’ai laissé avec la luxure et la gourmandise avec la paresse
Je suis orgueilleux de penser que la colère me soignera de l’avidité des bourges
un torchon de plus brûle pour rendre compte d’un quotidien devenu une guerre civile
Leur fil sont gros comme mon pouce ma force est un gros son plein de vite-vite
On s’enfuit comme on peut notre course conduira loin autan que l’horizon en parle
Un nouveau futur c’est bien ce qui fait débat mais le quel et qui peut vraiment
Être riche depuis le franc, je veux bien, mais on se fait mousser pour rien vraiment
Nouvelle poésie de feu dans la réalité d’une guérilla urbaine où le calme est une arme à silencieux.
Je rêve d’une parole de mère de famille nombreuse, mais elles sont souvent trop occupées
A faire des pansements sur des cœurs meurtris d’enfants qu’on a presser trop jeunes.
Des armes biensûr que c’est possible que cela prennent comme toutes les poudrières
Ma fierté c’est d’avoir reçu un clin d’œil de la rue d’avoir su le dire pour le bien.

Loin de faire le gangsta rapeur je plante ma plume comme une machette dans le dos
La ligne de flottaison de notre navire touche le fond du problème
personne croit plus en personne et dieu est une rescousse plus un guide
Nos couleurs sont celles des hématomes et des cicatrices jamais vraiment fermés
De toute façon je trouverai la clé de ce texte avec le temps passé à l’écorcher
Cette mort nous à fait prendre de mauvaise habitudes je voudrais que ma mère m’aime encore
Mais je suis parti trop loin dans ma tête et dans ma vie ils ont sali tout ce qui été beau en moi
Ma réalité est amère et la frustration est devenue presque
une petite sœur que j’éduque à se battre parce qu’à 9 ans il la jetait dans les escaliers pour l’humilier
Ou quand tes yeux molosse deviennent un truc qui s’essuient pas avec un revers de la main
Ils lèvent la voix mais ils taisent la vraie douleur d’un père
qui n’a pas les moyens de nourrir bien tout le monde sans du renfort
encore plus dur quand ils disent que tu as fait du tord.
j’ai la mort dans l’âme et des flammes dans les yeux,
j’ai du poison d’alien dans les veines et des problèmes graves dans la tête,
mais j’ai jamais renoncé à dire à la vie la merveille dont elle est capable
comme quand elle m’amène ce genre de sourire
et de délires qui nous font trainer aux lèvres de l’enfer pour la retrouver
cette sensation vives qui nous a sortie de l’ennui des murs gris, je prie pour très peu de gens
et sur très peu de choses demande aux yeux de loups là haut qui je regarde quand je suis perdu dans la vie.
je déverse mes versets de nuit et songe aux rosaces du Maghreb
on a toujours l’idée que c’est presque de la politique j’ai rien dit d’autre que je cherche où j’en suis
là où mes souvenirs les meilleurs s’enracinent. et si le corps de texte me parle par sa poésie et sa profondeur
sur le devoir d’un homme qui veut protéger ce qui rend grâce au Ciel
alors je lève le cœur et ouvre les mains pour que nous nous prenions la main.
c’est une conversation terminée.

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Olivier Gatin

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bonjour, j'ai 43 ans je suis artiste poète et slameur depuis bien 15 ans, j’écris beaucoup, j'aimerai participé ici au groupe d'écriture et mettre en avant mon blog autour de mes écrits, de la musique de mes diverses lectures... au plaisir de vous lire
www.moonz.canalblog.com et le lien vers mon recueil Re-présente: https://drive.google.com/file/d/10qtXsGH8gT3x5lGtKcrTp4_FO-TnISsv/view?usp=sharing

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