Là, c’est bien une chanson, et j’ai presque fini de faire la musique, mais je n’arrive plus à la terminer (manque le “bridge” et il y a encore 2 à 3 endroits où ça accroche une peu) … Mais je ne suis pas pressé, parce que mes chansons, je n’en fais rien ! Je compose comme j’écris, un peu comme on fait des mots croisés : c’est intellectuellement gratifiant et cela procure des émotions d’avoir trouvé le bon mot ou la bonne note, et puis… on passe au suivant.
Distrait de ma lecture par un cahot soudain
J’ai relevé les yeux plongés dans mon bouquin
Et je l’ai aperçue se tenant de la main
Au milieu de la rame à une barre de soutien.
Elle était plus que belle, avec des traits très fins
Bien qu’elle mâchât une gomme avec un air bovin.
Ses yeux couleur gris bleu, perdus dans le lointain
Ne cillaient même pas, et ne trahissaient rien.
Son décolleté profond d’un blanc marmoréen
Découvrait largement tout le haut de ses seins
Dont le volume épique au gouffre pélagien
Perdrait à tout jamais un regard Félinien.
Ses cheveux étaient blonds, tirant sur le châtain
Les lèvres bien ourlées, le petit nez mutin
La silhouette admirable, de la chute des reins
A la gorge opulente aux doux tons ivoirins.
J’essayais de guetter le moment opportun
Pour lui faire un sourire, un geste de la main
Attirer son regard qui ne regardait rien
Station après station du métropolitain.
Je suis resté bloqué par son regard saurien
Mais quand elle s’en alla, que repartit le train,
J’entendis le soupir poussé par mon voisin,
Que sa timidité rendait bien plus chagrin.
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