Comme la géométrie que je n’ai jamais aimé, je n’ai jamais eu de sympathie pour la grammaire. Je comprenais, sans problème, celle de base mais dès que j’ai commencé à apprendre ses autres formes, c’est devenu plus compliqué pour moi.
Combien de fois ai-je eu de mauvaises notes avec cette matière. Papa me comprenait car lui-même avait connu cela et comme moi, ne l’aimait pas. Comme lui, comme Maman, je suis bonne en orthographe et cela me suffit amplement. Alors que, chose curieuse, j’avais des amies qui étaient nulles dans cette dernière alors qu’elles avaient de très bonnes notes dans l’autre… Il ne faut pas chercher à comprendre. C’est ainsi.
Pour ce qui est des rédactions, je m’en sortais bien. Ce que j’aimais surtout mais je ne l’ai fait qu’une fois, c’était d’imaginer la suite d’un texte que l’on avait alors lu en classe. Sans vouloir être prétentieuse, j’ai eu un jour la meilleure note de la classe en frôlant le 10/10. Cela ne s’est pas fait à cause d’un accord que je n’avais pas effectué avec l’auxiliaire avoir. Résultat, je n’ai “eu” que 9,5 mais pour moi c’était déjà beaucoup…
Qui dit français dit aussi conjugaison. De ce côté là, cela pouvait encore aller quand elle était là, ici aussi, de base. Cela devenait un peu plus compliqué quand le passé simple faisait son apparition. Que dire alors du subjonctif, appris sous toutes ses formes du temps de mes parents ? Cela ne devait pas être triste vu les exemples donnés par Papa un jour…
Des quelques classiques étudiés en 4ème et 3ème, seul “Le Cid” a eu ma préférence et de très loin. Peut-être étais-ce dû , et cela l’est toujours pour moi bien des années après, que c’était l’acteur Gérard Philipe qui l’a si bien interprété. Quand il est parti en novembre 1959, Maman qui l’aimait beaucoup, m’attendait.
Comme je l’ai tapé plusieurs fois dans mes textes précédents, je crois aux signes. La date d’anniversaire de Gérard Philipe est le 04 décembre et mon fils aîné a vu le jour un 03 décembre. De mon côté, je suis née un 14 mars et la veille, c’est la saint Rodrigue ! Cela ne s’invente pas.
Durant mes années au collège, je n’ai appris qu’une seule langue, celle de Shakespeare. Je me débrouillais pas mal, seul mon accent laissait à désirer. J’aimais beaucoup faire des traductions et je me souviens qu’une fois ma classe et moi avions à traduire “Cendrillon”. Nous ne l’avons pas fait longtemps car c’était en fin d’année et le brevet des colèges approchait à grand pas. Les révisions faites avec les professeurs étant plus importantes. C’est dommage car j’avais bien aimé ce genre de travail comme la traduction de son héroïne : “Cinderella”.
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés.
Belle 21ème tranche de vie de collégienne. Ne te tracasse pas, Téléphone a continué ta traduction de Cendrillon !