Quand l’amour maternel appelle …- Ilef Smaoui

 

Quand l’amour maternel appelle….

 

Depuis le départ d’Emna j’n’ai pas quitté Sfax

C’est la solitude qui me relaxe

Le silence est devenu mon axe

Parce que ma douleur est toujours à son max

 

Ma peine m’a clouée

S’isoler est ma bouée

Et l’amour reste dévoué

 

Pour mon fiston qui habite à Monastir

J’ai dû ramasser mon courage et partir

Oui encore et encore je souffre le martyr

Mais j’veux réaliser son désir, lui faire plaisir

 

Ne peut me guérir le temps

Mes enfants je les aime tant

Je continue à écouter mon palpitant

 

J’aime Youssef très très fort

Et l’amour m’a poussée à faire c’grand effort

Même ma solitude a crié : Sors

Va rejoindre ton prince je sais que tu l’adores

 

L’amour rien ne le frustre

Les gestes le démontrent

Vers des poèmes l’illustrent

 

Sousse et Monastir sont voisines, enlacées

Alors cœur n’a pas pu s’empêcher de passer

Lui dire bonjour respirer son air l’embrasser

Chagrin contrôle s’déplacer mais aimer ne peut l’effacer

 

Sousse avec amour nous a accueillis

Sa nature nous a offert le plus inouï

Nous a offert ce jour-là son soleil et sa pluie

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Ilef Smaoui

Ilef Smaoui (1)

Je m’appelle Ilef Smaoui née Gouiaa , dés mon jeune âge j’étais fort romantique , je buvais tout ce qui est poétique , j’ai commencé à écrire mes propres poèmes à l’âge de quinze ans , j’avais cet amour dans le sang …A vingt trois ans mère de deux enfants et une maitrise d’études supérieures à terminer je n’ai pas eu le temps d’écrire mais je continuais à lire énormément …J’ai eu mon troisième enfant je me suis oubliée complètement tout mon bonheur était de l’entourer étroitement …Le jour où il est parti en Russie pour faire ses études en pharmacie une partie de mon cœur était avec lui …Tellement chagrinée la plume a repris la poésie et le premier poème était pour lui …Puis je suis entrée dans le monde virtuel qui a ranimé mon réel , le cœur poète a commencé à décrire son arc-en-ciel et tout son essentiel ….

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6 Commentaires
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Lucienne Maville-Anku
Membre
30 août 2021 0 h 32 min

Fort est l’amour d’une mère…
Ne l’est-il comme la vie…
Ne l’est-il comme la mort…
Triomphe de la mort la vie…
Les blessures les plus profondes
Elle panse la vie et guérit-on…
Vainc la mort la vie
🪶Merci pour ce partage, Ilef. Et continuez à nourrir l’espoir et à vous laisser nourrir de vie d’espérance dans la lutte. 🌈 Lucienne.

Saber Lahmidi
Membre
29 août 2021 14 h 42 min

Un poème merveilleux, puissant, éblouissant, plein de sentiments et au-delà de l’imagination. Bravo !

Colette Guinard
Membre
29 août 2021 11 h 27 min

TOUJOURS CET AMOUR CONSTANT POUR VOS ENFANTS!