Quand l’amour maternel appelle….
Depuis le départ d’Emna j’n’ai pas quitté Sfax
C’est la solitude qui me relaxe
Le silence est devenu mon axe
Parce que ma douleur est toujours à son max
Ma peine m’a clouée
S’isoler est ma bouée
Et l’amour reste dévoué
Pour mon fiston qui habite à Monastir
J’ai dû ramasser mon courage et partir
Oui encore et encore je souffre le martyr
Mais j’veux réaliser son désir, lui faire plaisir
Ne peut me guérir le temps
Mes enfants je les aime tant
Je continue à écouter mon palpitant
J’aime Youssef très très fort
Et l’amour m’a poussée à faire c’grand effort
Même ma solitude a crié : Sors
Va rejoindre ton prince je sais que tu l’adores
L’amour rien ne le frustre
Les gestes le démontrent
Vers des poèmes l’illustrent
Sousse et Monastir sont voisines, enlacées
Alors cœur n’a pas pu s’empêcher de passer
Lui dire bonjour respirer son air l’embrasser
Chagrin contrôle s’déplacer mais aimer ne peut l’effacer
Sousse avec amour nous a accueillis
Sa nature nous a offert le plus inouï
Nous a offert ce jour-là son soleil et sa pluie
Fort est l’amour d’une mère…
Ne l’est-il comme la vie…
Ne l’est-il comme la mort…
Triomphe de la mort la vie…
Les blessures les plus profondes
Elle panse la vie et guérit-on…
Vainc la mort la vie
🪶Merci pour ce partage, Ilef. Et continuez à nourrir l’espoir et à vous laisser nourrir de vie d’espérance dans la lutte. 🌈 Lucienne.
Un poème merveilleux, puissant, éblouissant, plein de sentiments et au-delà de l’imagination. Bravo !
TOUJOURS CET AMOUR CONSTANT POUR VOS ENFANTS!