Prends de pain, bois ce vin – Arnaud Mattei

Vers un destin meilleur, un jour je partirai   

Là où l’eau ruisselle sur les routes pitances

Là où la terre offre ses plantes d’abondances

En ce pays j’irai.         .          

           

Tu cherches les demains d’été aux moissons d’or, 

Là où l’aube sourit aux aurores parures,     

Là où la joie danse sur les plaines verdures,          

Naissent les épis d’or.           

           

Ils portent paisibles la richesse du grain      

La rosée des plaisirs, le charme de l’envie  

Germe d’opulence, par une main pétrie       

Tu m’offriras le pain  

           

A flanc de collines, à l’automne raisin          

Voici venu le temps des cueillettes vendanges,      

Voici venu le temps de la couleur des anges          

D’une grappe carmin 

           

Par la serpe coupée, de la vigne au pressoir,         

Voici venu le temps des gestes ancestraux,

Voici venu le temps des clos et des châteaux,        

Ose la vie ce soir.     

           

A table mon ami ! Assieds-toi près de moi  

Ton cœur sera léger et mon ciel sans nuage          

Prends ce pain, bois ce vin ! Mon peu je le partage,          

Sans crainte invite toi.          

 

Arnaud Mattei, le 21 Avril 2023

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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Lucienne Maville-Anku
Membre
13 mai 2023 11 h 36 min

C’est beau, Arnaud.
Ses sillons sont prolonds.
Rien ici ‘d’étonnant’.
🌈

Pascale Jarmuzynski
Membre
23 avril 2023 18 h 34 min

Super Arnaud …. j’arrive pile à l’heure pour ta sympathique invitation (sourires) …
je n’apprécie pas la couleur carmin ….
je lui préfère le pastel du rosé de Provence …
A la tienne Arnaud et bonne soirée.

Colette Guinard
Membre
22 avril 2023 12 h 12 min

A la vôtre ,trinquons! bon samedi amicalement Colette Guinard

Philippe DUTAILLY
Membre
22 avril 2023 11 h 48 min

Joli texte qui donne le vin à la bouche. Vite un verre!