Il ne faut pas regarder dans cette direction
pourtant c’est bien là une raison de le faire
sur le sentier interdit je frôle le vide
dans une excursion pour attraper la nuit
la gymnastique de mon cerveau est prudente
et l’état des choses me navre j’aime disparaitre
dans ces genres de grands soirs farouche au monde
j’aime dessiner tes yeux de chat dans le silence
et convaincre l’univers que nous auront des raisons
de nous livrer au somnambulisme des hommes de bois
Épouvantail et poupée chassant les mauvais esprits
La nature du monde est ce qu’elle est peu importe
J’ai des souvenirs et c’est tant mieux me diras tu
Peut-être que tu n’as rien à me dire d’autre
mes os grincent ma pensée se disperse ma vie éclaire
Je me demande qui est clair qui est stupide
La falaise est abrupte avant que je trouve mon repos
La nuit elle est clair ça oui d’une clarté évidente
La lune y est pour beaucoup il faut vite que nous vivions
tout un tas d’émotions elles seront diverses planes parfois
A-NO-DINE dans le gouffre terrible où valse les ondines
Ici j’ai peur de tomber de mourir ah! brave grand poème
Comment mon cœur peut se méprendre de vivre l’abysse
Alors que je ne plonge que dans du papier blanc mes pensées
ça te fais RIRE ! tu as raison et tout un tas de gens ont raison
Mais savent-ils se qu’il y a de magique dans le faite d’avoir un toit
être là anodin et riant peut-être même vivant qui sait
Gouté la chaleur d’un boc et remuer le café et les idées sombres
Comme si tout ne tenait plus à rien et qu’il était temps
Je me laisse guidé un peu aveugle un peu incertain mais brave
J’aime aussi ce mot bravoure comme un camarade solide
Comme un VASISTAS ! que j’entrouvre pour prendre de l’air
Prendre de l’air et trempé mon esprit dans la glu de la nuit
bien cramponné à la falaise des étoiles murmurante
Tu sais ce que j’espère ce que j’attends sais-tu qui j’entends
naitre et bailler le SOLEIL exceptionnel spectacle de l’aube.
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