
Elle n’avait qu’une vie
Et qu’une maison vide
Où elle tournoyait à l’envie
A en devenir livide.
Disons qu’elle avait tout vidé
Du moins parlant de sa maison
Ses babioles et ses papiers
Et ses souvenirs à foison.
Plus de refrain
Disque rayé
Son quotidien
Tout fissuré.
Par sa nature elle ressentait
Ce qu’on nommait la peur du vide
Le vide qui en soi se fait
Insidieux plus que les rides.
Se sentir seule était vite dit
Avec ce qui colle à la peau
Déjà son animalerie
Et le poids sur un cœur trop gros.
Plus de refrain
Disque rayé
Son quotidien
Tout fissuré.
Quand ce n’sont pas des mauvais tours
Que le grand sentiment lui joue
Ce sont des ponts et des détours
Comme deux bisous sur la joue.
Certes elle n’était pas princesse
Mais plus simplement sirène
Elle se méfiait des promesses
Qui la plongeaient dans la peine.
Plus de refrain
Disque rayé
Son quotidien
Tout fissuré.
Elle était obligée de croire
Sur parole et sans garantie
La vie lui en ayant fait voir
Autant que dans ses insomnies.
Elle était obligée de croire
Sur parole et sans garantie
La vie lui en ayant fait voir
Autant que dans ses insomnies.
Elle n’avait qu’une vie
Et qu’une maison vide
Où priorités et envies
Devenaient liberticides..
Elle relativisait la chose
Rêvant d’un amour platonique
Lui qui ne rend jamais morose
Rêvant de sa vie en musique.
Son seul refrain
Elle le chantait
Piano en mains
A raccorder.
Son seul refrain
Elle le chantait
Piano en mains
A raccorder.
A écouter ici en chanson :

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Merci Jean Marie pour cette jolie chanson un peu tristounette mais chacun sa vie et cette femme semble bien seule Bon mercredi bisous Domi
Très joli poème ! Mais si triste !, être seul dans la vie n’est pas vraiment ce quoi on aspire !,