Ils font se foutre le doigt dans l’œil jusqu’au coude et se gratter la aorte
Pour guérir de leurs tensions artérielles ces timbrés qu’ils dorment comme mortes
Dortoir couloir lumière de l’aube escalier de service par l’exit
j’ai pris la tangente, ils sont déjantés et tuent dans l’école les tas de feuilles
Les enfants sans distinction de race ou d’espèce dans l’aire de jeu des cadavres jouent
A la marelle tous déjà ont rejoint le CIEL à la craie bleu, il pleut des bombes
Comme elle est sombre cette Pâques Dieu Jésus de Nazareth frère des esclaves de Rome
Soulève le graal jette leur à la gueule leurs immondices de pachydermes haineux
Vend le temple et désignez les traîtres ! Vous ! oui vous cracheur de feu sur l’huile
Faite amande honorable sous les fourches d’un peuple aux Armes citoyens !
Ah! jour frileux, sale avril qui croise pas du regard ces vieux salauds, l’averse approche
Les mains dans les poches sous un porche un gosse se drogue pour oublier la Terre merde
On appelle à la défense des femmes ici et des gosses là et de la presse par Gutenberg
Et c’est la faute à Voltaire et toute cette souffrance hurle dans ma tête de nœud
Des cafards me sortent par les oreilles et de la fumée rouge foncée brûle mon cuir chevelu
C’est la panique à bord, les rats se barrent sur une patte, les poissons volants au cul
C’est des jours de plus en plus tragiques qu’ils nous chantent et le monde dans la pente
Après tout se résoudre à se battre, c’est la guerre qu’ils veulent dans nos têtes
Le troubles partout, les gosses meurent, se battent, se livrent à l’activisme
Comme pris d’un atavisme ancien avec la RÉSISTANCE – nous sommes le Futur scandent-ils tous
Mais c’est la guerre qui brûle des hectolitre de pétrole au Yémen
Comme si il n’y avait pas assez de peine dans le monde on refait tout à l’envers mamen
Et c’est la haine qui épouse la Reine et c’est l’amour qu’on traine dans la boue
Parce que c’est plus tendance pour une dernière danse avec le diable sous la lune laiteuse
Que la vie est cruelle et que j’ai la mine affreuse des mauvaise nuit trop pleine trop blanche
Comme c’est bien nécessaire je m’en fait dormir cent ans de solitude pour oublier la réalité
Fantastique Fantastique où sont nos rêves de l’enfance dans les récifs en perdition il semble.
Où se trouve Nazareth, s’il vous plait? -Olivier Gatin
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