On se croise
Sans s’apercevoir
Sans rien regarder
Des passants croisés
Qui deviennent fantômes
Des rues ébahies
Des coeurs éventrés.
La solitude urbaine
Piétine de ce pas
Celui du chacun pour soi
De la négation de l’autre
Qui d’ailleurs n’existe pas.
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Jean-Marie Audrain (719)
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Chacun pour soi telle est la triste devise… C’est tout simplement la vie actuelle de ce monde d’abrutis qui nous rend tous anti social qu’on le veuille ou pas…
Ceux qui prêtent attention aux autres sont maintenant catégorisés comme anormaux ou différents, nous les remarquons plus que les autres et c’est normal…
Merci pour votre partage
Votre texte est très parlant pour moi. Il me fait d’ailleurs penser à une chanson de JJGoldman « Nous ne nous parlerons pas” dans laquelle il écrit , en parlant d’un endroit bruyant et où l’indifférence de tous est banalisée : “de ces endroits où les solitudes se multiplient dans la multitude”…