A vous autres, hommes qu’on nomme grands…
Dans le vaste théâtre de la vie politique, le palais de l’Elysée est le berceau des ambitieux.
L’arôme du pouvoir flotte, doux et amer.
Les élus prendront des décisions au-delà du réel, dans des mensonges qui feront rire le diable.
Sur le trône du pouvoir l’honnêteté s’égare, les vérités sont maquillées, la sagesse est en déroute.
Dans l’ombre des couloirs feutrés, sous les ors de la marquise de Pompadour,
les intrigues se nouent et se dénouent, tissant un voile de mystère sur les actes des puissants.
Les décrets se prennent souvent dans des salles obscures, où seuls les initiés ont accès.
Des cabales se trament, les alliances se forment et se défont.
Les ambitions personnelles passent avant le bien-être des Français.
Le pouvoir, tel un nectar enivrant, corrompt les esprits les plus brillants.
Leur privilèges croissent, frôlant le divin, leur sourire et orné de fine épines.
Dans les salles riches de dorures et d’arts ancestraux, se trament les accords douteux
les décisions se prennent de temps à autre dans le noir, dans des alliances tissés parfois avec l’ennemi.
Dans l’art de la rhétorique, leur mots deviennent armes, leur discours deviennent tranchant
leur regard en drame, la guerre se joue sans jamais être vue.
Certaines de leurs promesses sont tenus ; prendre sur la retraite des vieux
augmentation des impôts, et j’en passe, certains en trépassent.
Dans ce tumulte incessant, se dessine l’avenir de la nation, un avenir souvent incertain et précaire.
Nos rêves s’écrasent sous le poids de l’oubli, dans un monde
où les puissants tissent leur toile tel des mygales en mue.
Les banderoles de manifestation flottent dans un vent glacial.
Le drapeau bleu blanc rouge se dressent
les anciens ont fait vivre ce drapeau, fait de guerre, de mort et d’oublis.
Chaque couleur chante la douleur d’une guerre, de sang versé
empreint de la poussière des combats oubliés, des combats que tous ses politiques n’ont pas faits.
Quand l’honneur s’acquiert par le sang versé, on ne peut pas oublier.
Comme dise les politiques, on ne verra jamais la foret car les arbres la cache.
bonsoir ANNE
vous avez une plume inspirée ” une densité scripturale” dans ces mots qui nous expriment un contexte illuminé par votre inspiration que j apprécie intensément ! merci ! bonne soirée ! poétiquement :) Sylvain.
J’admire votre écriture emplie de bon sens…vous avez mes encouragements … J’ai aimé ma lecture…JC Dominé