Lieu-dit la vie
Il est dit qu’au temps d’amour
Un oiseau écrivait le monde sur un ciel d’agate
Il racontait qu’au pays des ombres vivantes
La mer du temps se cueille dans la rosée de l’aube fine
Que les arbres à peaux nues gémissant dans le vent
Murmurent les mots perlés de musiques antérieures
Que la mousse se couche dans le nid de l’éphémère
Des cathédrales de larmes des forêts
Qu’en creusant le ciel une main perdue
Chante dans l’horizon fugace noyant ses yeux
Il est dit que la note de musique aux autres s’enlace
Dans le vibrato funambule d’un infini chagrin
Et que la perle rare de toutes les fleurs
S’agenouille à la mémoire des pierres d’écume
Que la caresse du vent effleure subtilement
Une peau transpercée d’étoiles nécessaires
Comme le sourire d’un papillon de toujours
Qui fait fleurir la chair aux doigts d’une source
Que le souffle de la mer palpite à la marée
Du regard de la matrice des enfances vagues
Comme la pluie des silences buvant l’amour brûlant
D’un enfant qui coure dans la lumière
Il est dit que de ses ailes de chair
Un oiseau volait aux confins de la présence
Très beau, bravo et merci
Superbe !
Un trés beau partage d’images poétiques , des mots qui touchent et un style qui coule avec douceur
Tout ce que j’aime !
merci et bienvenue à vous
Merci pour ce magnifique partage poétique Marie, c’est un plaisir de lecture avec des mots simples mais tellement bien imagés, j’aime beaucoup votre écriture.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Alain