Petite fable affable
Musant prou et labourant peu
Un pachyderme espérait vivre
Très vieux et, mieux, libre,
Acagnardé, bon adipeux,
En son pieu, une rivière
Aux eaux claires et grenouillères.
On l’aimait bien ce gros lard,
Quoiqu’il fût un hippopotame,
Animal sans âme ni fame
Et cruel comme un épaulard.
Or lui n’était que gentillesse,
Services offerts et largesses.
Les bêtes, dans son p’tit coin,
L’aimaient, lui et son sourire,
Il était toujours prêt à écrire
Une page avec les babouins,
Les fauves et les crocodiles
Des rives comme des îles.
L’amitié avait un prix
Pour cet être fort estimable :
Sans quelque contre-don aimable
Il ne faisait mie, ayant compris,
Une paternelle sagesse
Qu’il suivrait jusqu’en vieillesse :
« Vas, fais tout gracieusement
Mais jamais gratuitement ! »
© Christian Satgé – juillet 2018
Très beau partage Christian, pour moi tout est relatif. Certains donnent sans attendre le retour. Et ceci est du à la conviction personnelle. Et pour être de cette noblesse selon mon avis, tout d’abord il faut que la personne en question soit det bonne de nature. Puis il faut qu’elle soit de certain niveau intellectuel
. Qui lui permet la réalisation de ses actes bienfaisants. . Et surtout si ces derniers sont liés par la lumière du savoir et de l’art.. La source de l’amour qui donne sans cesse est un don de dieu et de coeur.
Merci
douce nuit
Mes amitiés
Fattoum.