Des lamentations que d’ennuis que de bruit pour rien
Toutes les couleurs toutes les rencontres toutes ces mains
Ces rêves en partage et ces derniers soirs qui recommencent
Cette promesse de tout retenir et puis d’oublier dans la danse
Toutes ces incroyables moments qui pianotent la mélodie du coeur
Deviennent des affreuses choses qui ont perdu leurs ardeurs
Il faudrait revenir au vivant au synonyme de l’espérance
Se remettre en marche et rendre Grâce à la vie d’urgence
Toutes ces peines en colier sont un joug que l’on se fait
Alors qu’il y a tant et tant de belle manière de raconter
Parfois nous étions des rois sans couronne mais libre et sincères
Des grands plein de lumière qui donnaient sens à cette misère
Il faut peut-être se sentir fier de la surmonter de belle façon
Des idées pleins les poches et du courage plein le caleçon
Toutes ces forces que l’on donne à la dérive dans une société morte
C’est de la vie ce pied de nez qui rend hommage à ceux qui la porte
Cette rage et cette haine qui n’a rien d’une méchante sorcière laide
Mais qui donne à nos troupes d’un spectacle continue de l’aide.
Regardez tout ces visages, ils sont fait de sourire et de rêverie
On les moque on les rejette on les accable mais en vrai ils rient
C’est déjà une grande chance de l’avoir près de nous ce regard là
Compagnon dans les moments durs et frère à tout instant pour la valda
Parfois nous étions des enfants nus dans un brouillard terrible
Mais à la force de ramer on a retrouver la rive de l’aube c’est possible
Tous nos coeurs sont vaillants toutes nos audaces payent de nos efforts
Et si nous buvons pour les morts c’est que nous sommes vivants, fiers et encore forts
Des voyous adorables qui n’écraserai pas un cafard et soulèveraient des larmes
Comme ci elles avaient raison elles au moins devant la bêtise des sinistres alarmes
Parfois nous étions des chefs et des sentinelles imprenables aux jeu de la rue
Comme il me manque ce moment de lumière sur nos refuges et nos drôle de vécus.
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