Des arbres groggy des deux côtés de la rue,
Des falots les décorent, des reflets les trempent.
Anciens poteaux dans le sol comme des verrues,
Sous les pieds, des taches d’eau collent puis s’estompent.
La tristesse est apparue malgré l’effet masque,
Poches vides, c’est la vérité toute nue.
La grisaille se dévoile sur leurs peaux flasques,
Parsemée d’étoiles couchées sur l’avenue.
Cette nuit, la misère dérange les gens.
Qui arrangent l’ennui qui entrave leurs rêves.
Étant seuls, tout ce qu’ils veulent, c’est de l’argent.
Comme des fleurs assoiffées qui buvaient leurs sèves.
Des piétons chargés de fumée et de brouillard,
Errant dans la rue sombre, leurs efforts sont vains,
Ombres brisées assises sur des bancs épars,
Leurs faux-pas lourds annoncent des crises sans fin.
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Saber, malheureusement l’argent est le fer de lance de notre monde, espérons un miracle pour que ça change! Bonne journée dans l’espérance !Colette