L’entreprise et le traitement du qualitatif individuel…
Par Rémi Guillet
J’ai étudié et publié depuis le tout début des années 2000 (j’approchais alors 60 ans et avais un passé d’ingénieur de recherche dans le domaine de la combustion) sur la façon de passer de situation de défiance et de conflit à celle de confiance et de coopération entre types de partenaires dans les entreprises, notamment entre salariés et actionnaires (respectivement “insiders” et “outsiders”, ce fut mon mémoire de DEA) et ai ensuite étendu ma proposition aux cas où N>2 types de partenaires étaient identifiés*…
Aujourd’hui, ma proposition a pour objet de mettre de l”humain”, du “qualitatif individuel”, dans l’entreprise, dans l’intérêt et pour davantage de “vérité” pour tous.
Je m’empresse de dire que ma proposition ne cherche aucunement à neutraliser ou contrarier le rôle des syndicats ou de toute autre institution de protection des salariés. Ma suggestion visant plutôt à les”associer”à cette transformation des conditions de chacun vers plus d’équité.
Ayant une certaine idée de la nature de l’homme, pour être “efficace” ladite proposition va souvent avoir une incidence sur la rémunération des agents, chacun considéré individuellement ! Ayant affaire avec la qualité, de son relationnel, de son intégration dans le groupe, plus globalement vue, de la qualité de son comportement, donc de sa propre contribution à la performance globale de l’entreprise dans le contexte où elle opère…
Certains pourront ici parler d’une approche plus individuelle de la “participation” ou de “l’intéressement”, basée sur la qualité de la performance de chacun au sein du collectif. Avec l’acceptation nécessaire d’une part de subjectivité dans l’appréciation de chacun par son “entourage”.
Il s’agit donc là de parler de prime accordé à chacun, une prime qui lui serait propre, par exemple trimestrielle, calculée par le service comptable sur la base de points par exemple accordés sur une échelle de zéro à dix, pouvant être une note moyenne entre une note d’origine hiérarchique et une notre d’origine sociale, syndicale ou encore accordée par les pairs, appartenant à la même équipe.
Tout cela selon un protocole accepté d’emblée par tous au moment de l’embauche ou si nécessaire rétroactive et appliqué avec discrétion pour ne pas être source de nouveaux conflits, ou jalousie nuisible, en revanche un dispositif motivant chacun pour donner son “meilleur” …
Dans le principe, l’encadrement serait également sujet à cette notation discrète venant des “encadrés”, avec possible impact sur la rémunération de chacun. Cela selon la volonté de l’encadrement supérieur.
Avant d’aller plus loin et pour faire le lien avec le modèle de rémunération déjà proposé et qui affecte les différents types de partenaires identifiés, on comprendra que le socle des primes réparties selon le mérite de chacun sera identifiés comme un nouveau partenaire virtuel qu’on pourra appelé “P” comme l’ont été “S” pour la masse salariale et “D” pour les dividendes etc…
A ce stade de la proposition, mon âge avancé (> 82 ans) me suggère d’insister pour souligner que je ne fais que m’appuyer sur mon expérience de salarié pour lancer cette idée à un moment où nous sommes nombreux à penser que le XXième et ses conflits récurrents est terminé, qu’il faut tourner la page, réinventer le travail, particulièrement le travail en entreprise, nombreux à penser que le “télétravail” ne peut être une bien bonne solution, du moins pour tous ceux qui ont conscience qu’y manque notamment sa dimension d’intégrateur social (par ailleurs jamais vraiment évaluée…) ce fameux “vivre ensemble” slogan un peu passé mode aujourd’hui compte tenu d’une mixité sociale problématique.
Et un nouveau protocole de rémunération du travail visant l’équité plus que l’égalité pourrait changer bien des choses marquant l’entrée de l’entreprise dans un nouveau siècle “social” !
A+
RG
Si intéressé et questions merci d’utiliser la rubrique “commentaires”

Né en janvier 1943 dans l’île de Noirmoutier*
Suffisamment au-dessus de la moyenne pour être repéré par le curé et l’instit de son village, il fait des études secondaires puis supérieures malgré son peu d’attirance pour l’école et le savoir, trop enclin à se satisfaire de contempler la proposition offerte par la « nature » environnante…
Ayant eu à plusieurs reprises des soucis de santé (10 et 30 ans, il est très conscient de la fragilité de la vie. Alors, chaque jour, il quittera son "bureau" comme s’ il n’y reviendrait le lendemain, un autre devant pouvoir poursuivre sans trop de difficultés ses réflexions, entreprises sur différents sujets, et jamais que, lui, n’a jamais vraiment abandonnés.
Ce souci s’est aussi traduit par celui de souvent communiquer, écrire des articles, et plus tard le moment venu de publier des ouvrages en français et même quelquefois en anglais…
Si sa page auteur (chez l’Harmattan éditions) présente l’ensemble de ses travaux cela est fait en vrac, de façon confuse !
Aussi pour ses proches, parents et amis et ceux qui peut être trouveront un quelconque intérêt à « poursuivre », ses "réflexions", il s’est livré en cette fin d’année 2024 à une brève synthèse mieux ordonnée et il l’espère plus « pertinente. La voici, présentée selon 3 domaines :
I-Rémi G, Dr Ing Chercheur (dans le domaine de l’ énergie ; à partir de 1968)
(Voir détail de ses travaux par exemple sur sa page auteur chez l'Harmattan éd.)
-2 livres chez Elsevier éditions en vf et va en 1998 "Du diagramme hygrométrique de combustion aux pompes à vapeur d’eau " ISBN 2-84299-073-0 et en 2000 "Wet Way Combustion " ISBN 2-84299-180-X
-Thèse en 2002 sur la combustion par voie humide (Univ Henri Poincaré Nancy1)
-Très nombreuses articles notamment sur la combustion humide dont il est l'inventeur et créateur de l'aphorisme (Cf article paru dans les techniques de l'ingénieur en octobre 2018)
-Dernier livre "Wet Combustion and Water Vapor Pump-Cycle Efficiency (éd "Cambridge Scholars Publishing 2019, 978-1-5275-3902-0)
-Dernière publication sur la "Combustion humide de l'hydrogène et cycle de la pompe à vapeur d’eau" en mars/avril 2024 (Cf. OpenScience-ISTE London, disponible en vf et va)
II-Rémi G, économiste (à partir de 2000)
-Voir notamment les livres "Pour plus de solidarité entre le capital et le travail" (éd. L'harmattan 2004, ISBN 26-7475-6398-7) et "Propositions pour une économie équitable"* (éd. L'Harmattan 2012, ISBN 978-2-296-96282-8)
-Articles sur "CFO-news et Finyear" entre 2006 et 2012 et 1 e-book en coopération avec L. Leloup " Incantations pour un futur durable" (2012)
Dernières publications concernant son modèle fondé sur l'hybridation des rémunérations des partenaires et son élargisssement :
-"To reinforce solidarity in and with enterprise" (in Guangzhou, May 9-10, 2015
-"Towards a greater consideration of the human life and planet redevance in (micro) economics" paru dans le "SCIREA journal of economics" november 2019
III-Rémi G, écrivain (poète, philosophe, essayiste (à partir de 2015)
-2 ouvrages chez "Mers du Sud": "Noirmoutier, une île qui séduit"* et "Une vie pour changer d'ère"(en 2015 et 2016)
-3 recueils de poèmes (éponymes) chez "Mers du Sud" ou accessibles gratuitement en ve via "Plume de poète" et "De plume en plume"(de 2020 à 2024)
-2 albums associant photos et textes poétiques en coopération avec Henri Bonin pour l'un (ISBN 978-2-491379-64-3) et Bruno Ignace Barbé pour l'autre (ISBN 978-2-491379-67-4) les deux en 2024
-Dernier ouvrage (juillet 2024) : "Mon chemin vers l'agnosticisme" (éd. L'Harmattan/Les Impliqués, livre qui reçoit un très bon accueil d’un large public).
+Quelques activités bénévoles de Rémi G (entre 2003 à 2020)
Notamment en aide à l'apprentissage de la lecture du français (voir la méthode développée en cette occasion sur internet en tapant "J'apprends à lire le Français par Rémi Guillet", méthode téléchargeable gratuitement) et interventions en EHPAD.
*NB : Quelques présentations vidéos concernant Rémi G existent sur Youtube ; pour ceux qui se souviennent de l’ANVAR, il y a passé quelques années et il a reçu le prix Montgolfier des arts chimiques pour ses travaux sur la combustion, en 2002.
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Ayant exercé dans la fonction publique pendant quelques décennies, la méthode évoquée est appliquée depuis des lustres au sein des fonctionnaires.
En effet, indépendamment des primes familiales, de rendement, informatiques, de déplacement et toutes celles que j’ai oublié, le fonctionnaire est noté chaque année sur 20.
En fonction de cette note, complètement aléatoire attribuée par une personne supérieure ou inférieure ou qui ne vous connaît pas, le fonctionnaire peut prétendre à un avancement dans les siècles qui suivent et éventuellement une prime, si cette note explose la tolérance du cerveau de la hiérarchie.
Je pense avoir eu quelques expériences nébuleuses dans ce domaine et j’ai toujours rêvé de trouver le temps d’écrire une encyclopédie sur les aléas de la fonction qui se dit publique.