
Tout comme la moisson fauche les épis murs
La camarde a couché tous ceux-là que j’aimais.
Si, au fond de mon cœur, ils sont à tout jamais,
Que me manquent leurs mots comme des jalons sûrs !
Qui me dira le temps des labours, des semailles
Quand on plante le grain dans le cœur du sillon ?
Celui de la vendange à la morne saison
Lorsque l’été s’enfuit et que les jours défaillent ?
Je n’ai pas retenu tous leurs commandements.
Ces mots qu’ils me disaient tournent dans ma mémoire
Dans la pérennité de l’éternelle histoire
Qui, tout au long des ans, sont des commencements.
Lors, mon âme en éprouve une grande souffrance.
Que faire de ces jours demeurant sans emploi ?
Et mon corps tremble tant de ce sinistre émoi
Que je le sens perdu dans la désespérance !
Et, quand l’aube blanchit la plaine de demain,
Je vais, par les sentiers, pour retrouver les traces
Des labours, des moissons, quand tous les temps effacent
Ces secours du passé qui nous tendaient la main.
Je repense souvent à ces temps d’abondance.
Que la vie était belle et nous étions gamins !
Alors, je les revois tous ces anciens chemins
Où je viens retrouver un morceau d’espérance !

L’écriture et le bricolage ont toujours été mes passe-temps favoris. N’étant plus apte pour le deuxième, je me contente du premier ! Que ce soit dans le genre du roman ou de la poésie.
J’ai commencé la poésie vers mes quinze ans mais je ne sais pas ce qu’est devenu le cahier de l’époque ! A vingt ans, je me suis lancé dans un roman mais l’édition d’un premier roman est chose difficile. J’ai trouvé un éditeur qui m’a arnaqué comme au coin d’un bois. J’ai payé et il n’a pas vendu un seul exemplaire ! Je les ai récupérés et, suite à une bonne critique des «Nouvelles de Versailles» auxquelles j’avais envoyé un exemplaire, j’en ai vendu environ 150 par les libraires de ma ville et, surtout, du porte à porte. Puis j’ai été pris par mon travail. De plus, l’édition d’un roman est problématique et chère !!!!, Dans la trentaine, je suis revenu à la poésie en tombant sur un site de poésie sur lequel je suis venu et où j’ai découvert que la poésie n’était pas simplement des pieds ! Une professeure qui est sur ce site mais que je ne nommerai pas par discrétion lui laissant ce soin si elle le désire, m’a appris la prosodie. J’en suis donc arrivé à écrire sans doute assez bien cette fois, puisque cela m’apporte quelques satisfactions, certes presque uniquement personnelles, en ayant déjà eu plusieurs prix même si très peu entraînent une manne financière. Mais l’un a quand même consisté en l’édition du recueil en compétition, alors…
Je pratique plutôt le classique même si je fais parfois de la poésie libérée, c’est suivant l’inspiration du moment. J’accepte volontiers les critiques à condition qu’elles soient constructives. Il faut toujours chercher à progresser, alors… Donc, n’hésitez pas, si vous voyez une bizarrerie quelque part, à me la signaler. Merci d’avance.
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Bravo pour cet écrit ! une poésie si charmante qu’on voudrait rester dessus à lire et relire! c’est un peu comme les Semailles et les Moissons au total il en 3 j’ai adoré lire ces livres d’Henri Troyat ! merci pour ce doux partage cher ami ! 🌹 Isadorable 💖