Oui, il y aura toujours des enfants placés.
Il y aura toujours des familles éplorées.
Et pas très loin de chez moi, dans ce grand jardin
Qui ne m’appartient pas car il est au voisin,
Le coq, tous les jours, continuera de chanter.
Oui, il y aura toujours des conflits, des guerres.
De la famine sans oublier la misère.
Et pas très loin de chez moi, dans ce grand jardin
Qui ne m’appartient pas car il est au voisin,
Le coq, tous les jours, continuera de chanter.
Il y aura partout encore des maladies
Et l’homme, atteint, ne sera pas toujours guéri.
Et pas très loin de chez moi, dans ce grand jardin
Qui ne m’appartient pas car il est au voisin,
Le coq, tous les jours, continuera de chanter.
Il y aura toujours dans le monde cette absence,
Cette insensibilité, cette indifférence.
Et pas très loin de chez moi, dans ce grand jardin
Qui ne m’appartient pas car il est au voisin,
Le coq, tous les jours, continuera de chanter.
Un jour viendra où tout s’arrêtera enfin.
L’homme comprendra alors qu’il est allé trop loin
Et qu’il est certainement venu le grand moment
Pour comprendre ses erreurs, changer ses sentiments.
Et à côté de chez moi dans ce grand jardin
Qui n’est pas à moi, qui est toujours au voisin
Le coq, aujourd’hui, s’est arrêté de chanter…
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés
Bonjour,
votre texte est subtile, par son habileté, sa légèreté de plume et sa gravité .
l’homme et sa bêtise très bien résumé !
chapeau l’artiste
J’aime beaucoup ce poème Odile , il est particulièrement bien pensé et présenté. Je suis heureux de voir votre progression poétique qui est le reflet de votre motivation et de vos efforts.
Bravo et bonne continuation !
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Alain