L’autre rive – Marcel Charlebois

Nous, je, vous êtes tous mes zchizos adorés

Et ce monde qui s’emmerde, tous des cinglés.

Sauf peut-être vous qui êtes très bien équilibré

Sur un perchoir qu’il vous en coûtât d’haranguer.

 

Quand minuit sonnera au parloir vous grimacerez

De ne vous avoir point regarder droit en pleine face

Alors qu’il aurait été mieux qu’à l’ombre de cette glace,

La folie émerge de cette verve pour asseoir l’humanité.

 

En cette veille de notre propre vaporisation aujourd’hui,

Nous abandonnerons à la concupiscence ces vers de gris

Qui hier encore savait si bien redéfinir et flétrir nos vies

En les envoûtant d’ici delà d’emblée comme par magie.

 

Non s’il se dessine notre si langoureuse rédemption

C’est que quelque part nous nous sommes perdus

Là où autrefois nous n’étions que de vils morpions

Dans un autre univers loin de cette névrose absolue.

Juin 2016

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Marcel Charlebois

Marcel Charlebois (103)

J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.

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