“Serions-nous donc en train de dormir, à travers vies traversées sous le poids des jours tristement longs s’étalant à perte de bitume, en quête de celle d’entre-elles, peut-être la dernière où tout serait enfin atteint donc achevé : idéal clairement défini, point de fuite rattrapé ?
Est-ce pour cette raison que beaucoup d’images vécues nous apparaissent irréelles : train de la mort déchirant l’hiver 43, encre ensanglantée dans la brume de Chine, enfance déjà morte par-dessus toutes raisons.
Fonean s’interdit les langues de bois, l’hypocrisie de circonstance, la chasse aux trophées, sous l’étoile ou le croissant. À chacun sa soif, entre poison et lait.
Démarche du poète s’amusant du sérieux des autres.
Lisez tout de lui, ligne après ligne, en lecteur attentif puis tentez l’effronté pari que j’ai fait, guidé par le hasard et l’envie simple : laissez se relier, mot d’un poème avec expression à des pages-lumière, au point de libérer d’autres psaumes…” Préface d’Yvan Tételbom (auteur-interprète)
ISBN : 9782951025233 – jcmédit.com
Vox clamantis in deserto
Le regard assoiffé, la bouche en cicatrice
Derrière eux le désert, cimetière sans fin.
Soyez plus généreuse, ô vous « terre nourrice »
Dévoilez votre gorge à l’enfant qui a faim !
À quoi bon s’attendrir, s’écrier, quel supplice !
Serviette autour du cou, réclamant le festin.
Le cœur au bout des doigts, combattons l’injustice !
Donnons-leur un peu d’eau, partageons notre pain…
Combien d’hommes encor et combien d’innocences
Ploieront les ventres creux alourdis de souffrances ;
À l’ombre des clochers, nous prions pour nos rois !
Assis devant l’écran, la panse à bord de bouche
Spectateurs et voyeurs des « y’a qu’à » plein la louche
On vomit des « faut qu’on » et mangeons comme trois !
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