
La fille sur le banc
Se moquait du regard
Des oiseaux frétillant
Et du chant des passants
Se disant qu’il est mieux
Qu’aucun de l’un des deux
Sous le charme étouffé
Ne se mette à siffler.
Fille sur le banc
De Noisy le Grand
Ce regard charmant
Te va comme un gant.
Le fille sur le banc
N’était plus jamais seule
Autour d’elle aucun blanc
Mais d’anthracites gueules
La serrant, la collant
La canette à la main
Parlant tout en buvant
Pour faire copine-copain.
Fille sur le banc
De Noisy le Grand
Ce regard charmant
Te va comme un gant.
Le fille sur le banc
S’est aussi mise à boire
Surtout du blanc de blanc
Et non la bière des noirs
Par sa bouche se noyaient
Gorgée après gorgée
Les chagrins qui pesaient
Sur sa vie d’esseulée.
Fille sur le banc
De Noisy le Grand
Ce regard charmant
Te va comme un gant.
Puis le temps passa
Le vent, les frimas
Les soirs, les aurores
Se moquaient des corps
Dormant sur des bancs
Enlacés souvent…
Le fille sur le banc
Un jour a disparu
Mais les hommes cependant
La guettaient dans les rues
Comme si le paysage
Sans elle n’existait plus
Et cette fille trop sage
Ne la revirent plus.
Fille sur le banc
De Noisy le Grand
Ce regard charmant
Te va comme un gant.
A écouter ici en chanson :

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Très jolie poésie tendres et douce à l image de cette jeune fille assise sur le banc
Merci Jean Marie pour cette jolie chanson interprétée et bon début de weekend bisous Domi
Être seul(e), c’est être libre
être libre, c’est être soi
kim Thomas NGUYEN
La fille sur le banc. A l’air bien seule dans la vie sans aide d’autrui. Le temps passe et rien ne se passe. La chanson est bien collée à cette jolie poésie. Merci. Jean-Marie.
Fille sur le banc tu lui as donné un caractère de vie qui est charmant. Que sa chanson qui lui va comme un gant traverse les radios élégantes… Bien à toi, jolie chanson et musique sur la bonne pente… Bien joué Jean-Marie
J’espère qu’elle a trouvé in abri sérieux cette dame…triste mais j’aime le rythme de tes mots. Bises