Cette fatigue – cette déprime me hante
Elle a la dent dure
Je préfère oublier de vivre
Que de souffrir de ce que je n’aurais jamais
Pourtant je me sens presque proche
De revenir au plaisir pur d’écrire
Ça fait mal – c’est le métier qui rentre
Quelque chose à changer – je ne sais pas pourquoi
Je deviens de plus en plus triste et mutant
L’orage approche – l’électricité ambiante
J’ai besoin de rien de me réincarner
De faire ma Rue – je songe à ma cousine
La vivre ou la raconter.
Nous n’avons plus rien à nous dire
Ce chagrin est le moindre
Prends soin de toi
J’ai du mal à m’attacher aux gens
Les antidépresseurs arbitrent ma part sombre
Et mes joies neuves
C’est la rivalité de l’homme schizoïde
Qui rend le spectacle sanglant dans mes veines
Où coule toujours l’encre qui refroidit sur le papier
C’est une hécatombe dans le tombeau de mes rêves
Eclairé par le ciel placide je ne brille plus comme avant
Mais je m’effeuille dans le vent du sud c’est la migration
De mes idées belles vers des déserts brûlant
Qu’elles exaucent mes rêves de pluie pour les populations
Qui souffrent de la chaleur et de l’aridité dans le cœur des Hommes.
Songer à son printemps qui vient.
Passent l’hiver et son froid glacial
Renaissent nos espoirs et fleurissent-il.
Peut l’attente être douloureuse.
Ne cesser de croire au meilleur qui vient.
Le vieux fait place au neuf.
Merci pour ce partage.
S’armer de stoïcisme est la meilleure décision ! Merci pour ce partage intéressant et utile !
Belle écrit sur un état d’âme à la dérive
La bouée de sauvetage à ne jamais lâcher : “Prends soin de toi”, cher Olivier !