Je vous écris
Je vous écris de ma main
Et je vous écris aujourd’hui
Je ne renvoie pas à demain
Qui n’est à moi mais l’est ici
Sûrement dans le présent qui
D’espérances le berce non d’illusions
Ce présent du moment de l’instant
Du maintenant de l’aujourd’hui
Qui m’enlace et que j’embrasse
Pour la paix de mon moi
Et du soi de son être
Je vous écris aujourd’hui
Et ne remets pas à demain
Que des remords et des regrets
Mon cœur des flèches ne percent
Ni ne noient des larmes de chagrin
Je vous écris aujourd’hui
Et je sais que je n’aurai pas fini
Dans cet ici du temps fugace
Cette lettre qui ne se veut
Ni long courriel ni court courrier
Mais simplement poème au fond
Je vous écris de ma main
Les mots de ces vers que dicte
L’encre de ma plume qui les saisit
Et fidèle les traite et les transcrit
D’un répertoire que vous aimez
Des mots que vous apprécierez
Du moins je me le dis
Des mots comme “Fraternité”
Et “Amitié” dans la “Convivialité”
Qui tels des peintres pourrait-on dire
Peignent et dépeignent
Sur la planche de la page
Qu’ils imprègnent d’indélébiles
Empreintes d’encre imbibées
La beauté de l’amour que rien d’autre
Que l’amour Lui-même incarné
Que l’amour Lui-même incarné
Grain de blé du ciel semé
Le semeur de même le grain
Le grain de même le semeur
Se semant semis pour mourir
Et pour lever dans la terre de nos cœurs
À la tâche ma plume se met
Et je vous écris de ma main
C’est certes un manuscrit
Ainsi que vous le vouliez
Alors j’espère que vous le lirez
Point à sa longueur ne regardez
Virtuel il n’est que si de le juger
Comme le roman d’écrivains
Mésestimés et méjugés
À défaut barbant vous décidez
En le voyant sans le considérer
Je vous écris de ma main
Je le réitère car j’y tiens
Le manuscrit dites-vous
C’est bien moins fastidieux
Et ce l’est aussi je vous l’avouerai
Pour moi qui sur cette page
La nuque penchée m’épanche
Et couche ces lignes éveillées
Avec la plume de mon esprit
Lisez-les je vous en prie
Les yeux du cœur ouverts
Et que la brise du souffle du vent divin
Illumine vos yeux pour voir briller
Pour vous unique et scintiller ce que
Point l’œil humain ne peut discerner
Point l’œil humain ne peut discerner
Ces milliers de millions
Et ces millions de milliers
De couleurs et de teintes et de tons
De l’arc-en-ciel signe de clémence et d’alliance
Chaque goutte de pluie de nos larmes
Transperce pour nous la lueur de ce Soleil
N’est-ce sourire de Dieu plus proche
De loin de nous qu’on ne l’imagine
À vous il pense et vous aime
À l’infini d’un amour éternel
Je vous écris aujourd’hui
De ma main en tapant une à une
Les lettres des mots de cette missive
Et vous l’aurez je l’espère lue
Et retenu qu’à l’amour divin pour vous
Point n’est de point final ni de trait
Pas même un trait d’une seule rature
Mais d’infinis points de suspension…
Des gouttes de pluies de bénédiction
Tout plein de points d’exclamation
De son amour pour vous à l’infini indéfini
Alors qu’il dit et redit votre nom que dans sa main il a gravé et bien pris
Le temps de sculpter
Comme pour ne pas l’oublier
Jamais il ne vous oublie
Cher Alain
©Lucienne Maville-Anku, 03/03/21, 08 :45
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Les lettres manuscrites , quel splendeur, quelle joie et quelle proximité du cœur
Que de beaux messages d’un beau temps.
Très joli poème. Merci du partage chère Lucienne
Bravo Lucienne pour votre beau poème tendre et engageant par l’amitié que vous offrez aux lecteurs…Il m’a ému et vous encourage à continuer dans la voie qui vous correspond si bien…Amitiés JC
Merci d’avoir écrit cette merveilleuse lettre Lucienne.