Une grenouille abasourdie
Par une nouvelle qu’elle ouit
Appris qu’il était interdit
De patauger dans la mare la nuit.
A son grand désespoir,
Il lui restait l’armoire,
Celle du temps passé
Celle magique à souhait.
Elle y rentra, fit son voeu,
Après avoir fait la queue leu leu,
Car cette armoire était connue
Pour exaucer le bienvenu.
Elle fit le souhait
De se retrouver
Pas loin, même à côté
De cette petite rivière
Où baignent quelques pierres.
Elle y trouva un héron
Qui fit le fanfaron
Et l’avala d’un trait
Sans même la déguster.
Quelle fin tragique me direz- vous !
J’en ai conclu surtout
Une leçon pour nous.
Si vous trouvez une armoire,
N’y cherchez pas l’espoir !!
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Merci pour ce partage dont la morale est digne d’un fabuliste moderne !
Bonjour Anne-Marie ! Pour mon mari, la grenouille n’ayant pas de poils, elle n’a pas bseoin d’être à poils… C’est un jeu de mots bien sûr. A part ça, j’aime beaucoup votre petite poésie, je la trouve rigolote.
Il y a de l’Esope en toi chère Anne-Marie. Tu es notre fabuleuse fabuliste. Le titre lui est carrément devosiens. Sacré Raymond, sacrée Anne-Marie…Tu mets la grenouille sans dessus dessous ! Mais une grenouille naturiste a-t-elle vraiment besoin de dessous ? et de par-dessus?