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Nous sommes là,
Toutes les deux le regard dans le vide.
Tu es là dans ma tête,
Et tout s’entête,
Pour que nos souvenirs
Nous embêtent.
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Ouvrons nos esprits l’une à l’autre,
Pour laisser sortir la bête,
Qui bien cachée s’entête
A embrumer nos têtes.
Après enfin apaisées,
Nous pourrons vivre libérées.
¤
Quelle est cette bête
Qui obscurcie nos têtes.
Je n’arrive pas à me souvenir,
Et la femme/petite fille dérive.
Aide-moi je te prie,
Pour que je retrouve la vie.
¤
Tu sais l’origine de mes peurs,
Tu as peur que je pleure,
Mais je ne peux plus rester dans l’erreur,
J’ai besoin de tes pleurs.
Comme une thérapie,
Pour recouvrer ma vie.
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Ah ! quand la mémoire nous fait faux bond…Obligés de tout se ré-approprier comme des miettes disséminées de son passé. Quête de petite poucette épleurée qui ne reste jamais indolore. Poème poignant car écrit avec l’encre de Chine du coeur…