………. Écho à Arthur Rimbaud…..,.
…… le vallon qui pleure….
une rivière chante dans un trou de verdure
d’argent sur cette folle nature,
Ceci : c’est un vallon qui fleuri de lumière.
Jeune soldat,sans casque,bouche en ouverture ,
Nuque baignée, sûr bleu pétale , cresson primaire,
Pâle dans son nid vert où pleure la rivière.
glaïeuls au milieu des pieds, il sourit. Dort comme
Dormirait un enfant malade, en paix en somme:
Le soleil, réchauffant sa main,
Sur sa poitrine, elle est défunt.
Son odorat n’hume plus cette nature;
Le vallon pleure de sa verdure
Il est mort,Berce le contre toi
ardemment.il a deux trous rouge au côté droit.
… drix……
…. le dormeur du val…..
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud, octobre 1870