Le destin n’est pas aboli. Du fond des grottes, une lueur au firmament pareille à une gerbe de feu. Voulez-vous monter y voir plus clair et goûter un air d’éther ? Trouvez l’échelle qu’un regard fera naître. Les bras ballants, les yeux balancent entre la gauche et la droite selon le vol des oiseaux. Qui décide ? Surement pas vous ! Mais quand même, qui ? L’échelle est là, l’ange où ? Le passage se fait vertige et tout d’un coup dans l’ascension c’est le saisissement du sournois serpent qui se love au creux des anfractuosités de la caverne. La main mise sur la peau d’écaille sertie poussée par les règles du jeu et une morsure avec un goût de “reviens-y”. On chute, un peu, beaucoup, et on se rattrape à un barreau. Echelle ou prison ? l’on va toujours car s’immobiliser ce serait se mettre hors-jeu et qu’on ne peut pas car on ne peut pas refuser et qu’on n’a pas le choix. Les oiseaux continuent de voltiger et les serpents de siffler et les échelles de grandir. Vertige de la vie et appel des grands maux, chaque coup du sort est un saut dans l’existence. Le tout, finalement, c’est d’avoir une main prête à s’accrocher et une main pour étouffer.
Combat d’aveugles dans la pénombre.
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Le nouveau mythe de la caverne !