Dieu l’entends-tu la larme soufrière ?
Du ciel tombée déluge de fureur
Elle ronge les âmes poudrières.
Sur le pavé, désespoir et terreur
Sont messagers des révoltes ornières.
L’urne choisie par rejet ou ferveur
Elle décide, liberté princière.
Se réunir, croire aux demains bonheur
Dieu l’entends-tu ?
L’arrogance est mauvaise conseillère
Elle aveugle, oublie le peuple grandeur.
Abandonne tes postures altières,
Tu es l’élu, apprends de tes erreurs
Tu nous le dois, apporte la lumière
Dieu l’entends-tu ?
Arnaud Mattei, le 24 Avril 2022
©2022 tous droits réservés

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
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