L’héritage laissé n’est pas celui des sages.
Derviches persans, moines mendiants soyez,
L’univers de voir tant de cécité enrage.
Prophètes, prédicateurs de malheur fuyez,
Le noir de vos idéaux, le monde assombrit
Continuons, continuez, sombrons, sombrez !
Cupides vanités, vagues de frénésie
L’échos de l’amertume tremble sous les vents
Alizés, messagers de nos apostasies !
Le repentir est-il ? Sommes-nous pénitents ?
Dans la voie tracée, rue brouillard des voix reçues,
L’ascèse doit se parer des renoncements.
Les anges déchus pleurent les espoirs déçus.
Depuis la nuit des temps, la mémoire murmure
Les voies perdues, souffles dangers des voix perçues !
Le coucher des illusions au clair-obscur
Dans le nébuleux des sombres dévotions
Oscille entre certitudes et déchirures !
Génuflexions et vœux d’incantations ,
Au bal des mensonges et des fausses promesses
Face aux périls ne seront pas solution.
Sous la lune, les vivants feulent de détresse
Leur espace trépasse, il ne restera rien,
L’équilibre se rompt, mise à mort des espèces !
Les alcyons aux ailes lourdes de chagrin,
Sur les flots de mer crient sous le vent leur colère,
Leurs complaintes se meurent dans leur chant crachin.
Sur les routes buissonnières de tes mystères
Homme-Dieu, jamais tu ne seras Dieu des hommes !
Le sacré ne saurait étreindre tes chimères,
Dérives des désirs qui, l’avenir assomment !
Arnaud Mattei, le 03 Novembre 2021
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merci d’avoir essayé la terza rima .