La soie des dernières roses,
La soie de tes baisers
Me retiennent encore à l’été passé
Et l’automne déroule
Les cotonnades multicolores
Comme les maraîchers
Offrent sur leurs étals
Au regard des passants
Fruits et légumes aux tons vieillis.
Les arbres, toute fierté rentrée?
Tendent les bras
Suppliant, implorant le ciel
Pleurent sous la pluie
Les misères du monde;
Ils ont perdu leurs attraits
Les passants les dénigrent
Comme ils dénigrent leurs semblables
Faisant fi de toute beauté intérieure
Passant à côté du meilleur
Dans ce monde superficiel et sans pitié.

Je suis enseignante dans un lycée en Centre Val de Loire. Attirée depuis l'enfance par les chansons à texte, la poésie et la littérature en général, j'ai à mon tour pris la plume. J'ai commencé par les rédactions à l'école, puis j'ai écrit mes premiers poèmes au collège. J'ai poursuivi ce long chemin solitaire jusqu'à mes premiers concours littéraires.
De concours en concours, de prix en prix notamment auprès d'Arts et Lettres de France, j'en suis arrivée à la publication dans les revues collectives d'abord, puis j'ai tenté ma chance auprès de différents éditeurs. C'est ainsi que mon premier recueil de poèmes, De tous mes voyages est paru aux éditions Ex Aequo, ont suivi : mon premier roman Cœurs de cendres, la nouvelle Un jour d'été chez Pierre Turcotte, un roman court Le Nettoyeur, publié en ligne par 999 éditions et enfin mon recueil de nouvelles Des jours et des Vies aux éditions Chloé des Lys.
Les voyages, les paysages et mes rencontres sont sources d'inspiration, j'ai toujours avec moi un carnet pour y coucher les mots, les idées ou bien encore les images qui jaillissent aux moments les plus inopportuns comme au milieu de la nuit, en voiture,
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Similaire
Bonjour Nathalie
J’aime beaucoup l’image des arbres qui tendent leurs bras. On les suppose décharnés, lacérés, comme implorants sous la froidure de ce monde qui a oublié qu’ils lui ont donné l’ombre salutaire de l’été.
J’ai adoré d’alpha à omega les mots qui ont saigné de la plume de ma consoeur enseignante, cela va de “soie” !
“Ce monde superficiel et sans pitié” : tout est là, Nathalie ! Merci pour le partage de cette réalité !