Et un jour ce silence brusque et soudain
Reçu comme un couteau dans une plaie
Comme l’éclair foudroyant dans un ciel serein
Comme un bruit de guerre déchirant la paix
S’installe l’incrédulité au fil du temps
Sans réponses à ma main tendue
J’aurais préféré des reproches véhéments
A ce noir rideau infranchissable et imprévu
Toi dont les paroles parlaient d’empathie
A quels êtres apportes-tu ce sentiment
Malgré les malheurs entrés dans notre vie
Je te garderai toujours mon coeur de Maman
Mon insondable peine ne pourra s’effacer
Même si un soupçon de colère l’envahit
Et si j’ai quelque chose à me faire pardonner
Décharges toi de ce fardeau dans ma vie
Quand les portes de ton âme de la rancoeur lassées
S’ouvriront enfin peut-être à nouveau pour moi
Celle de la maison grande ouverte t’espère sans regrets
Afin de me révéler les tristes secrets de tes émois
Car le temps égoïste s’emballe pour courir
Et lentement pour moi s’approche le grand mystère
Car j’ai encore tant de belles choses à t’offrir
Toi qui fût mon ange inespéré sur cette terre
Laenge rebelle rarement renie sa désinvolture et jamais n’avoue son forfait ! Bel appel aux hautes sphère des egos…
Merci, Michèle, pour cette “rose à la mer” dont le tableau inspire et fait oublier le pire !