Coco l’oiseau
Se repaissait du son des flots
Du chant de la chute des eaux
Qu’il réoyerait à gogo.
Zorbec le gras
Voulait y mettre le holà
Vu qu’il n’aimait pas du tout ça
Depuis sa chute du Niagara.
Vu qu’il n’était pas serpent d’eau
Il subissait tout de très haut
Les cris de joie du vieux Coco
Et le rire bruyant des flots.
Et si tu te laissais aller
Lâchant prise sans angoisser
Une anguille pourrait te croiser
Lança Coco pour le charmer.
Zorbec craignait le coup de glas
Et n’allait pas de ce grand pas
Passer de sonnette à trépas
Et se jeter dans l’eau de là.
Malgré l’abyssale distance
Le serpent bondit sur la chance
De s’accorder à l’engeance
Portant au bec des manigances.
Coco lui entonna des lais
Et des odes sur le haute contre
Jusqu’à la chute qui parachutait
Le reptilien vers la rencontre.
Ami et ennemi de l’eau
Les voilà tous deux embarqués
Malgré eux sur le même rafiot
Celui des chutes de l’amitié.
Ah oui, Jean-Marie !!!
Je verrais bien un 4/4 en bossa nova là dessus, avec quelques accords très tendus, tout en accords de 9e et suspendus.
Un peu à la Salvador : très poétique et un peu surréaliste …