Clé de l’orthographe 43 – Saint, majuscule ou minuscule – Sandrine Marcelly

Clé de l’Orthographe n° 43

Que l’on parle de personnages historico-religieux ou que l’on se promène dans nos communes et nos rues, nous sommes cernés par des saints. Ils témoignent, certes, de l’histoire du lieu où l’on se trouve. D’autres seront plus compétents que moi pour vous parler d’histoire.

Pour rester dans ce qui nous intéresse ici, et surtout dans mes compétences, ils nous posent aussi des questions quant à leur orthographe. Quand faut-il y mettre une majuscule ? Et le trait d’union, alors ? On le voit parfois, mais pas toujours…

À force de contrôler chaque village, chaque monument, chaque personnage sanctifié, j’ai fini par trouver la règle, ce qui est beaucoup plus pratique, je vous le concède. Elle peut vous servir également, je vous la livre :

  • Les noms de lieux (communes, monuments…) utilisant le nom d’un saint prennent une majuscule ET un trait d’union : l’église Saint-Antoine, la commune de Sainte-Julie (je ne sais pas si elles existent, le principe est là) ;
  • Lorsque vous faites référence au personnage historique, vous mettez une minuscule et pas de trait d’union. On parle de saint Pierre ou de saint Julien ;
  • L’exception à la règle concerne Saint Louis, le seul à bénéficier d’une majuscule. Que voulez-vous, il était roi, il faut bien que ça lui offre quelques privilèges !

Une fois qu’on le sait, c’est beaucoup moins compliqué qu’on aurait pu l’imaginer, finalement…

Nombre de Vues:

7 vues
Sandrine Marcelly

Sandrine Marcelly (66)

Un bac littéraire, des études de langues et de linguistique, une vie avec des livres dans les mains… Je suis une maniaque de la langue, des mots, de l’orthographe, au point que mes deux précédents employeurs m’ont chargée l’un de corriger son site internet avant de le mettre en ligne, l’autre de contrôler toute sa communication pendant 10 ans (newsletters, catalogues, plaquette, mails importants…)Je supporte de moins en moins de trouver des fautes dans des livres, des journaux, des publications sur internet ou ailleurs. J’avais donc 2 solutions : continuer à râler dans mon coin, sport national s’il en est, ou agir. J’ai testé la première, sans grand résultat. Je suis donc devenue correctrice relectrice indépendante, pour apporter ma pierre à l’édifice de façon constructive, parce que c’est tellement plus agréable de lire un texte bien écrit, sans fautes !

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires