Clé de l’orthographe 19 – à/a – Sandrine Marcelly

Clé de l’Orthographe n° 19

Après le participe passé, continuons sur les fondamentaux à propos d’une faute que je trouve fréquemment : comment choisir entre « a » et « à ». On a tous l’impression de le savoir, mais je le corrige sur au moins un manuscrit sur quatre ; j’en déduis que ce n’est pas si évident pour tout le monde. Une petite piqûre de rappel donc peut s’avérer utile.

Le premier, « a » sans accent, est le verbe (ou l’auxiliaire) avoir conjugué : « Il a un chien ».

Le deuxième, « à » avec un accent, est un mot invariable (une préposition pour être précise). Il peut indiquer une direction, un destinataire, une appartenance, faire partie intégrante d’expressions… :

« Il va à l’école. Ce livre est à mon voisin. »

Il possède trop de significations pour que je vous les liste toutes sans y passer la journée, larousse.fr vous aidera à y voir plus clair si vous voulez une vision complète.

Maintenant, comment faire pour ne pas se tromper entre les deux ? Il suffit de changer le temps de votre phrase : imparfait pour les nostalgiques, futur pour ceux qui misent tout sur leurs projets, passé simple ou conditionnel pour ceux qui veulent réviser… Vous choisissez en fonction de votre humeur du jour.

Un exemple sera plus parlant :

« Julie a un examen à passer la semaine prochaine. »

Devient à l’imparfait :

« Julie avait un examen à passer la semaine dernière. »

Au futur :

« Julie aura un examen à passer la semaine prochaine. »

Et ainsi de suite. Celui qui change est le verbe et n’a pas d’accent, celui qui ne bouge pas… est donc invariable.

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Sandrine Marcelly

Sandrine Marcelly (66)

Un bac littéraire, des études de langues et de linguistique, une vie avec des livres dans les mains… Je suis une maniaque de la langue, des mots, de l’orthographe, au point que mes deux précédents employeurs m’ont chargée l’un de corriger son site internet avant de le mettre en ligne, l’autre de contrôler toute sa communication pendant 10 ans (newsletters, catalogues, plaquette, mails importants…)Je supporte de moins en moins de trouver des fautes dans des livres, des journaux, des publications sur internet ou ailleurs. J’avais donc 2 solutions : continuer à râler dans mon coin, sport national s’il en est, ou agir. J’ai testé la première, sans grand résultat. Je suis donc devenue correctrice relectrice indépendante, pour apporter ma pierre à l’édifice de façon constructive, parce que c’est tellement plus agréable de lire un texte bien écrit, sans fautes !

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