Une petite chatte demeure, là, en face de chez moi.
Elle te ressemble beaucoup mais ce n’est pas toi.
Dans notre grand jardin, toi tu reposes déjà
Depuis de longs jours, de longues semaines, de longs mois.
Une petite chatte demeure, là, en face de chez moi.
J’aimerais tant, si tu savais, que cela soit toi.
Malheureusement pour moi, ce n’est pas le cas.
Néanmoins c’est si dur, quand de loin, je la vois.
Puis je me console car je sais au fond de moi
Que cette petite chatte est une inconnue pour moi.
Même si elle vit pourtant là, en face de chez moi
Et qu’elle a en elle le doux souvenir que j’ai de toi.
Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés.
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Joli. Bravo Odile !
Nostalgie d’un être qui comptait et qui a disparu et lorsque parfois, un détail rappelle son absence comme une pique de douleur diffuse.
Les chattes sont tellement aimées qu’elles sont toujours les bienvenues !