Laisse le temps passé c’est pas méchant
Des mois des années ça serait vraiment très poétique
collecte recueille travaille ton art
comme une pierre ancienne et médite contemple
Pourquoi attendre poète moderne de l’immédiateté
dans son jus jeter aux fredonnement sa partition
avec l’air défait des journées d’ivrogne
complétant de drogues le manque de gagne
trouve la mesure dans cette valse jazzy
comme un rock’n roll amoureux mais glissant
que l’on bloque pas sur des envolées de coucou
Des à-coups qui accrochent et catastrophe
t’es un roc de taille et tu tends ton oreille
Aux voix dans ta tête on dirait un CV de cinglés
Comme avec des armes en crayon d’papier
De pirates de coussins de voyous au grand cœur
Quelques part t’as raison des chansons pauvres
ça n’a jamais été que ça la poésie comme les parents
Devenir le maudit dans son antre très peu pour moi
Faut qu’ça fuse de toutes parts dans toutes les positions
grossier personnage grossièrement à la main levé
lancé sur la piste aux étoiles comme des pachydermes en tutu
Rose et toutiquanti l’arc-en ciel et les sons de la savane
du saugrenu ingrat qui rape craque et racle aspiration à être
Aspérité et Apéritivement vôtre.