À nos silences jamais vaincu,.
Nos chagrins et nos plaisirs perdus,
Toujours à nos affects gardés secrets,
Au feu ardent dans nos plaies enlacées.
À nos guerres et nos batailles,
À nos failles, nos douces entailles.
À nos lueurs, l’amour toujours, qui résonne,
Brûlant d’un feu qui jamais n’abandonne.
À nos couleurs, éclats déchirés,
À nos cœurs, vagabonds, égarés.
À nos couleurs, déchirées vains,
À nous, à nos cœurs incertains.
À la force d’aimer, aimer, aimer.
À tes yeux verts, brasier envoûtant,
Flammes qui consument tout les temps.
À nos tragédies, nos adieux amers,
À notre passage, trésor éphémère.
Doux méandres, à tes robes légères, Puis, j’ai cru être à la hauteur,
J’ai cru en nous avec ardeur,
Et tous les battements du cœur
À me fier à mes émotions en fleurs.
À un voyage poétique, à travers les visions
De la société moderne en fusion
À nos couleurs, déchirés vains,
À la force d’aimer et un jour plus rien,
À notre navire qui danse, voiles dehors,
Dans un tourbillon de larmes en or.
Une figure orphique de sensibilité
Est le soleil enchanté, chanté
Pour arrêter la malbouffe épique
De l’amour raté, l’amour raté.
Un château de cartes de malheur
Érigé dans les ruines de mon cœur.